On nous l’a toujours dit,
la vitamine D a de nombreuses vertus mais il semblerait
aujourd’hui qu’il
serait préférable d’en consommer moins
pour vivre plus longtemps. Mais alors qui est dans le
vrai ?
De
précédentes études
avaient déjà démontré le
lien entre le taux de vitamine D circulant dans le
sang et le risque de développer des maladies
cardiovasculaires, des cancers,
des allergies, des dépressions et autres maladies. Cette
relation entre
espérance de vie et taux de vitamine D a toujours
été peu claire. Mais des
chercheurs Néerlandais viennent de publier les
résultats d’une étude qui
bouleverse ce que l’on savait déjà.
Le taux de vitamine D et
le mode de vie de 380 familles comprenant au moins deux personnes entre
90 et
99 ans ont été analysés, en tenant
compte de tous les facteurs pouvant influencer
le taux de vitamine D dans le sang. Les chercheurs se sont alors
aperçus que
les enfants des nonagénaires qui ont également un
frère ou une sœur nonagénaire
ont des taux de vitamine D plus bas que les personnes qui
n’ont pas de
nonagénaire dans leur famille. Ils ont aussi
constaté que ces enfants
présentaient moins de variantes du gène CYP2R1,
qui prédispose à des taux de
vitamine D plus élevés.
Ce résultat
s’expliquerait par une protéine (khloto),
supposée être une protéine
anti-âge
d’après différents travaux sur des
souris. Celles avec un faible taux de khloto
vieillissent plus vite et ont des niveaux de vitamine D plus
élevés. Or les
familles dans lesquelles on vit plus longtemps auraient des niveaux de
khloto
plus élevés. On peut donc imaginer un lien direct
entre vitamine D et le
vieillissement.